Les âsanas (la pratique posturale) améliorent la circulation du sang dans le corps. L’activité de l’appareil circulatoire au travers de la circulation artérielle, capillaire, veineuse et lymphatique est stimulée par la contraction et la décontraction rythmée des muscles qui libèrent de nouvelles et inhabituelles couches vasculaires peu utilisées voire obstruées. Ce travail musculaire favorise ainsi un meilleur approvisionnement en énergie des tissus corporels et une meilleure utilisation, par les cellules, de cette énergie engendrant une remarquable résistance à la maladie.
Le Prânayâma quant à lui influe, par une pratique régulière, sur l’expansion rythmée des poumons, de la cage thoracique permettant aux liquides organiques de bien circuler dans les différents organes que sont les reins, l’estomac, les intestins, le foie, la rate et bien sûr la peau.
L’activité des poumons contribue à l’élimination du gaz carbonique présent dans le sang veineux et au maintien des ammoniacs, acides et autres composés organiques à un taux non toxique. Il est alors important de veiller à l’entretien des poumons et de les préserver de toute infection. A cet effet, la pratique du Prânayâma purifie les poumons et le sang tout en augmentant son débit, tonifie les nerfs, le cerveau, la moelle épinière et les muscles cardiaques garantissant leur bon fonctionnement.
L'expérience du Prânayâma à de nombreuses vertus. Si elle prévient ou peut guérir la maladie, elle purifie les nadis, protège les organes internes et les cellules, elle neutralise l’acide lactique cause de fatigue. Elle permet aussi de mieux digérer, de développer la vitalité et la sensibilité aux impressions extérieures ainsi que la mémoire.
Une pratique régulière du Prânayâma apportera force et connaissance tout en préparant l’adepte, tant physiquement que mentalement, à la concentration et à la méditation (Patanjali Yoga Sutra, II, 52-53).
Quand le Yogi ou la Yogini apprend à contrôler le "Prâna", l'harmonie physique et mentale est retrouvée.